Allons au festival !

Bienvenue au BIFFF !

Bienvenue dans l’un des plus grands festivals de films fantastiques au monde.

Bienvenue dans le temple de la fantaisie, de l’horreur, de la science-fiction, du thriller et du surréalisme.

Pendant ces vacances de Pâques, je me suis rendue au Brussels International Fantastic Film Festival, alias le BIFFF. En dehors de l’ambiance (unique en son genre !), j’ai eu l’opportunité de voir huit films de la programmation. Pour le challenge, voici pour chacun d’entre eux mon avis pour que vous puissiez vous orienter pour l’une ou l’autre vision.

Alors le BIFFF c’est fini, mais qu’est-ce-que le BIFFF ? Le BIFFF est un grand festival reprenant films d’horreurs, films d’auteurs, cinéma de genre, séries B voire Z, comédies horrifiques, zombies, vampires et des moments hors du commun !

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Pour se mettre dans l’ambiance, je vous propose de visionner la vidéo de lancement de cette 37ème édition : https://www.youtube.com/watch?v=D6YKSgrZk6k

Ça y est ? Tout le monde est prêt pour se plonger dans les univers les plus what the fuck ? C’est parti ! :

 

  • « American Animals » de Bart Layton en avant-première belge.

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Synopsis : Spencer, Warren, Chas et Eric sont quatre amis vivant une existence paisible dans le Kentucky. Lors d’une visite de l’Université de Transylvanie, Warren a l’idée du siècle : voler le livre le plus rare de la bibliothèque, d’une valeur inestimable. Alors que le braquage d’art le plus audacieux de l’histoire des États-Unis se profile, les quatre jeunes hommes se questionnent sur leurs motivations et aspirations.

Avis : Nous avions été prévenus lors de la présentation du film, Bart Layton est surtout un spécialiste du documentaire ! Pourtant, je n’ai pu m’empêcher de trouver décevant et intéressant à la fois cette alternance entre interview réelle et fiction. Je m’explique brièvement. C’est intéressant dans le sens où cela rajoute du concret à l’histoire et que cela fait toujours plaisir de se raccrocher à la réalité (ici, via les vraies personnes qui racontent leur histoire). D’un autre côté, c’est décevant, car nous ne nous immergeons jamais totalement dans le fictionnel. Nous sommes toujours ramenés à la réalité alors que nous venons au cinéma (et plus spécialement au BIFFF) pour s’évader. Ce film étant projeté presqu’en même temps que « Petsemetary » et ayant aussi une affiche avec des têtes d’animaux, je m’attendais à quelque chose de plus trippant. Les animaux ne sont présents que dans le livre visé à être volé (il y a aussi un flamant rose sur la route, mais bon). Il y a aussi quelques GROS clins d’œil (ce n’est même plus des clins d’œil tellement c’est immense) à « Jaws » avec « we gonna need a bigger boat », à « Reservoir Dogs » avec toute la tirade concernant « Mr. Pink » et finalement à « Il était une fois dans l’ouest » avec le bruit répétitif de la girouette (réalisé ici par un taille-crayon).

Résumé et ma note : le film était simplement chouette. Le générique avec les animaux m’a fait penser à « Relatos Salvajes » de Damián Szifrón, ce qui n’est pas sans me faire sourire. J’ai tout de même passé un bon moment et c’était ma première séance au BIFFF alors je lui mets 3/5.

Bande-annonce en anglais : https://www.youtube.com/watch?v=B4A2KfEyX8s

 

  • « Iron Sky 2 (The coming race) » de Timo Vuorensola en avant-première belge.

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Synopsis : Après la destruction de la Terre par la guerre nucléaire, l’ancienne base nazie sur la Lune est devenue le dernier refuge de l’humanité. La vérité sur la création de l’humanité sera révélée lorsque nos héros seront confrontés au Vril, une antique race de reptiliens et leur armée de dinosaures… L’humanité sera-t-elle sauvée grâce à Nokia ?

Avis : N’ayant pas vu le premier, je me contenterai seulement de parler du deuxième. « Iron Sky 2 » est du pur délire et il a rencontré son public au BIFFF ! Les gars ont dû fumer de la moquette pour se dire que Hitler, ajouté sur des dinosaures, et le tout sur la Lune, pouvait donner un film. Mais cela fonctionne tant que nous restons dans le délire. La protagoniste est presque la copie conforme de Audrey Rocio Ramirez, la mécano d’« Atlantide, l’empire perdu ». Avec bien sûr un russe tout mignon et un homosexuel bien costaud. Des vannes (mécano, tout ça tout ça), il y en a à la pelle (ils vont au centre de la terre, tout ça tout ça. Je pense que je peux m’arrêter là) allant de la plus savante à la plus pourrie (surtout à la plus pourrie). Nous retrouvons, comme je disais, Hitler, mais aussi tous nos personnages préférés comme Margaret Thatcher, Steve Jobs, Marc Zuckerberg, Donald Trump, Vladimir Putin, Sarah Palin, Ben Laden et d’autres méchants, bien méchants ! C’est un film qui se regarde juste pour le divertissement et l’évasion (c’est le cas de le dire, on est sur la Lune). Nous sentons que l’équipe s’est bien amusée ! Peut-être trop de CGI à mon goût, ce qui fait une image très lisse et pas vraiment profonde.

Résumé et ma note : pour une co-production belge, c’est pas mal ! Cela en jette surtout ! Juste pour le plaisir des yeux et parce qu’Hitler et plus que badass en train de dire « Mutterficker » sur un dinosaure, je lui mettrai bien un 3,5/5. Totally history accurate !

Anecdotes : cela a été tourné en BELGIQUE ! Je répète, cela a été tourné en BELGIQUE ! Voilà, c’est tout ce que j’avais à dire !

Bande-annonce en vostfr : https://www.youtube.com/watch?v=q5xLvLQQQRw

Vidéos du BIFFF :

 

  • « The Golem » de Doron et Yoav Paz en avant-première belge.

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Synopsis : Lors d’une épidémie de peste mortelle, une femme mystique doit sauver sa communauté juive soudée des envahisseurs étrangers, mais l’entité qu’elle conjure pour les protéger est un bien mal plus grand.

Avis : Après un prologue intéressant où la créature « The Golem » est remise dans son contexte mythologique pour la bonne compréhension du spectateur, nous voici plongé dans un 17e siècle un peu trop propret à mon goût. L’histoire a du mal à s’installer de prime à bord, car nous pensons à certains moments avoir à faire à des flashbacks (par exemple, lorsque Hannah lit son livre et que nous la voyons au plan suivant en train d’encourager sa sœur à sauter dans l’eau). Cependant, ce début un peu bancal l’est sûrement parce que les personnages ne sont pas des personnages assez solides sur qui le film peut se reposer de manière stable. Le film ne devient stable qu’au moment de la création du Golem (créature badass sous la forme… d’un enfant !). Dès que le Golem arrive au sein du récit, le spectateur y croit beaucoup plus, les personnages sont beaucoup plus impliqués, il y a un vrai enjeu, l’enfant est creepy sans en faire des tonnes. Ceux de religion juive comprendront sûrement mieux quelques allusions (notamment sur le statut de la femme et le fait de vouloir absolument un fils), mais ce film est très accessible à ceux, bien sûr, qui apprécient le genre horrifique et qui n’ont pas peur de voir quelques têtes littéralement exploser.

Résumé et ma note : malgré un début difficile, j’ai particulièrement et énormément apprécié le film. Le low-budget ne s’est plus fait sentir au bout de quelques minutes à peine. Je lui mets volontiers 4/5.

Anecdotes :

  • Ils ont d’abord choisi la localisation où tourner, c’est-à-dire en Ukraine (malgré la notification que cela se déroule en Lituanie), puis le mythe du Golem sur lequel se reposer (nous y reviendrons très vite) puis seulement la forme du Golem (un petit garçon). Ceci a construit dès lors l’histoire de ce couple ayant perdu un enfant et voulant concevoir à nouveau après 7 ans.
  • L’Ukraine était l’endroit idéal pour ses paysages et surtout sa lumière avec des couchers de soleil en adéquation avec ce que les réalisateurs visualisaient de leur futur film.
  • La forme du Golem est une conséquence du format « film indépendant ». « The Golem » était un film low-budget. Réaliser une créature un tant soit peu crédible et rendant bien à l’écran aurait demandé plus de dépenses, non disponibles bien évidement. Puis vint l’idée du petit garçon, qui devait sembler très mignon et inoffensif pour que nous nous lions d’amour avec lui malgré ses meurtres sanglants.

Bande-annonce en anglais : https://www.youtube.com/watch?v=FJM6KIx18c4

 

  • « The Pool » de Ping Lumpraleng en avant-première belge.

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Synopsis : Day, un directeur artistique incertain d’une société de production commerciale est laissé seul pour nettoyer une piscine déserte de 6 mètres de profondeur après le tournage. Il s’endort sur un radeau gonflable à cause d’une grosse fatigue. Lorsqu’il se réveille de nouveau, le niveau de l’eau est si bas qu’il ne peut pas sortir de la piscine tout seul. Il crie à l’aide mais la seule chose qui l’entend est une créature d’une ferme de crocodiles à proximité.

Avis : J’ai été voir ce film avec une amie à 23 heures. A mon avis, le gars est tellement débile et a tellement un mauvais karma qu’il accumule durant tout le film les situations les plus catastrophiques et les plus misérables. Le film se veut être un film qui fait peur, mais au final, le public rit plus qu’autre chose et essaye de deviner ce qu’il arrivera comme malheur au protagoniste. Sans rien dévoiler, la bête n’est même pas ce qu’il y a de plus à craindre. C’est plutôt le manque d’intelligence de celui qui est coincé dans la piscine qui doit faire peur.

Résumé et ma note : En soit, j’ai passé un très bon moment, car j’étais dans l’ambiance du BIFFF et les malheurs que le protagoniste rencontre sont tellement incongrus que j’ai pris plaisir à regarder ce film. Cependant, je n’ai pas le souhait de le regarder chez moi, le film perdrait de sa valeur par rapport aux souvenirs que j’en ai. Je lui mets un 2,5/5.

Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=hhv24cRnIRc

 

  • « The Beach Bum » d’Harmony Korine en avant-première belge.

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Synopsis : « The Beach Bum » suit les mésaventures assez drôles de Moondog (Matthew McConaughey), un voyou rebelle qui vit toujours selon ses propres règles.

Avis : Tout dépend de l’affinité que nous avons avec le genre « stoners ». Personnellement, j’ai trouvé le film lent… tellement lent. Au final, il ne se passe pas grand-chose et quand quelque chose de dramatique arrive, cela ne marque pas plus que ça. Ce n’est seulement que pour faire avancer le récit. Nous suivons donc Matthew McConaughey dans un pur délire rempli d’herbes, d’acide, d’alcool et de sexe. Nous espérons que Moondog (le personnage de Matthew McConaughey) s’en sortira, mais je n’ai pas pu vraiment avoir d’empathie pour lui, car il fait tout de travers et n’essaye même pas d’aller de l’avant. Sur l’affiche, nous apercevons aussi Zac Efron : oh combien les gens seront déçus s’ils s’attendent à plus de 10 minutes d’apparition à l’écran. J’ai vraiment apprécié son jeu d’acteur, loin de ce que j’ai pu connaitre au préalable. Cependant, il n’a qu’un tout petit rôle. Ah oui aussi, il y a Snoop Dog !

Résumé et ma note : Je pense que c’est un film à voir quand nous sommes dans le même état que le personnage principal, Moondog. Je lui mets un 3/5.

Bande-annonce en vostfr : https://www.youtube.com/watch?v=5WcafxlpYsY

 

  • « Little Monsters » d’Abe Forsythe en avant-première belge.

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Synopsis : Dave accepte de partir en voyage scolaire avec son neveu pour draguer sa maîtresse, Miss Caroline. Ses plans sont contrariés par la présence de la star des enfants, Teddy McGiggle. Mais ce n’est rien comparé à l’apocalypse zombie qui les attend. Dave et Miss Caroline devront absolument et par-dessus tout, protéger les enfants.

Avis : Mon film préféré de tout le festival. J’avoue, je n’y suis pas allée de manière objective, car le film a été tourné en Australie et j’y ai vécu durant un semestre. Ce fut d’ailleurs avec plaisir de découvrir à nouveau Lupita Nyong’o que j’avais remarqué dans le dernier film de Jordan Peel intitulé « Us », mais qui a aussi joué dans « 12 years a slave » que j’avais énormément apprécié. Jouer avec des enfants de 5 et 6 ans n’est pas chose aisée, mais bordel, qu’est-ce qu’ils sont bons ! Je n’ai pas pensé à un seul moment que les enfants jouaient un rôle, ils étaient leur rôle. Quant aux zombies, ils remplissent à merveille les clichés de la fiction : ils ne parlent pas, mais émettent des gémissements ; ils se nourrissent de chair vivante ; leurs capacités cognitives sont altérées ; ils ont les yeux blanc ou rouge ; leur organisme commence à se décomposer lentement, ce qui provoque une peau blafarde ou pourrie, une odeur atroce, des os et muscles plus fragiles ; des blessures mortelles et des plaies ouvertes sont visibles sur leur corps et ils boitent fréquemment d’une jambe (merci Wikipédia). Du début à la fin du film, j’ai été émotionnellement prise en espérant de tout cœur que l’un des enfants ne soit pas blessé.

Résumé et ma note : j’ai passé un très bon moment devant « Little Monsters » et j’aimerai bien le voir à nouveau. Je me suis échappée de la réalité, je suis revenue en Australie et c’est pour cela que je mettrai un 4,5/5 à « Little Monsters ».

Anecdotes : la chanson de Taylor Swift « Shake it off » a une part très importante au sein du film. Elle est chantée plusieurs fois et ce, par plusieurs protagonistes, mais surtout par l’institutrice jouée par Lupita Nyong’o. Cette dernière, au vu des difficultés que l’équipe du film rencontrait pour avoir les droits de la chanson, a contacté personnellement Taylor Swift qui lui a céder les droits.

Aperçu (il n’y a pas encore de bande-annonce sur le net) : https://www.youtube.com/watch?v=c3jAjStWa3U

 

  • « The Blood of Wolves » de Kazuya Shiraishi en BIFFF première.

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Synopsis : Pour son baptême du feu dans les forces de l’ordre, Hoika est mis en binôme avec Ogami, vieux briscard au code d’honneur assez vague, suspecté, entre autres délicatesses, d’être en collusion avec un clan yakuza. Les deux nouveaux partenaires entament leur collaboration en enquêtant sur la disparition d’un comptable, en pleine guerre des gangs à Hiroshima.

Avis : Bonne immersion au sein des deux clans entre policiers et gangsters. L’histoire au début est un peu difficile à suivre, car il y a beaucoup d’informations en une fois, mais passé le cap des 15 premières minutes, cela va un peu mieux. L’acteur jouant Ogami est celui qui captive le plus. J’ai trouvé que le film était longuet par moment et je voulais regarder l’heure à plusieurs reprises (ce qui n’annonce rien de bon). Le film m’a diverti, j’ai bien aimé l’univers et le grain de l’image avec ces couleurs que nous retrouvons dans les films des années 80. Cependant, le film ne m’a pas tout à fait convaincue.

Résumé et ma note : Années 80, roman policier, des japonais, des Yakuzas, nous mélangeons le tout de manière classique et nous avons « The Blood of Wolves ». J’ai apprécié, mais sans plus donc je lui mets un 3/5.

Bande-annonce en japonais sous-titré anglais : https://www.youtube.com/watch?v=LVjrnVle6pU

Vidéos bonus sur les Yakuzas : https://www.youtube.com/watch?v=zUwrkWHIkOE

 

  • « Cut off » (« Abgeschnitten ») de Christian Alvart en première européenne.

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Synopsis : Alors qu’il pratique une autopsie sur le corps d’une femme, le médecin légiste Paul Herzfeld déniche une petite capsule planquée dans le crâne du cadavre. Dans ladite capsule, un numéro de téléphone… et le nom de sa fille unique, Hannah. Paniqué, il finit tout de même par la joindre, mais Hannah a juste le temps de lui hurler qu’un certain Eric lui donnera des nouvelles. Herzfeld décide alors de composer le fameux numéro de téléphone qu’il vient de trouver. Quelques sonneries plus tard, une voix de jeune femme se fait entendre à l’autre bout du fil. Elle s’appelle Linda et elle vient de trouver le GSM sur le cadavre d’un certain Eric, échoué sur la plage.

Avis : C’est un film allemand avec Moritz Bleibtreu, je ne pars donc pas sur la route de l’objectivité. Cependant, je n’ai pas ressenti d’ennui lors de la projection. J’étais bien scotchée sur ma chaise ! En effet, le suspense est à son comble et tout spectateur supplie le protagoniste d’arriver à élucider le mystère et pouvoir sauver sa fille. L’approche d’un médecin légiste et d’une dessinatrice est assez intéressant, car cela nous éloigne des investigations classiques des policiers (ou du FBI pour les américains). Entre angoisse, rire, peur, soulagement, horreur, ceux sensibles au sang et à la vue de corps ouverts devraient éviter ce film, car il y en a assez fréquemment et croyez-moi, ce n’est pas en hors-champ ! Cependant, cette entrée en matière (petit jeu de mots) est rehaussée par la situation saugrenue dans laquelle les protagonistes se trouvent ! Le petit bémol se trouve peut-être dans le fait que le personnage de Moritz Bleibtreu trouve souvent réponse à tout, et cela prend une tournure par moment un peu trop facile.

Résumé et ma note : J’ai énormément apprécié « Cut Off », je trouvais que c’était bien mené, bien rythmé, bien découpé (autant littéralement que scénaristiquement) et que le suspense était à son comble ! Ma note envers ce film serait de 4,5/5.

Bande-annonce en allemand sous-titré anglais : https://www.youtube.com/watch?v=jJxgZFixkKM

Vidéos du BIFFF :

 

Le BIFFF était une expérience inoubliable pour ma part. J’ai vécu dans ma petite bulle pendant deux semaines avec des gens partageant la même passion et venant de tous horizons. Le BIFFF s’est clôturé il y a à peine une semaine et le manque se fait déjà sentir. Merci en tout cas au BIFFF pour leur accueil chaleureux et merci notamment aux organisateurs de se donner à fond pour faire du BIFFF ce qu’il est. Petite dédicace à tous les bénévoles qui ont fait du BIFFF une sorte de chez soi.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur :

Le site du BIFFF : https://www.bifff.net/fr/

Palmares & Closing Ceremony du BIFFF 2019 (la video commence à 8 min 30) : https://www.youtube.com/watch?v=p5pvRRbRU-Q

Je vous invite aussi à regarder la chaîne de GillusZG :

Laure Degossely

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