Ocean’s Eight – Quand on féminise la saga de Steven Soderbergh…

Ayant adoré le premier volet, Ocean’s Eleven, c’est avec appréhension que je me suis rendue dans une salle obscure pour me divertir avec la version féminine, Ocean’s Eight de Gary Ross. C’est un choix que je ne regrette pas !

Bien sûr, les puristes diront que ça n’atteint pas le niveau de Soderbergh, que l’équipe de Clooney, Pitt et Damon est largement au-dessus du girl’s band de la version de Ross, ou encore que l’intrigue ne soit pas aussi bien ficelée que celle du braquage d’un casino…

Personnellement, j’ai aimé ce film, qui m’a divertie pendant deux petites heures et qui m’a fait rire et sourire. Alors oui, il y a des défauts, mais qui peut affirmer qu’un film n’a aucun défaut, n’a aucune incohérence, aucun acteur un peu moins bon ?

Dans cet article, on va se focaliser sur le positif de ce film !

Ocean 8 Casting

 

Premièrement, un des attraits les plus importants de ce film, comme pour Ocean’s Eleven, n’est autre que son casting. Entre Sandra Bullock, qui a remporté de nombreux prix, dont un oscar de la meilleure actrice en 2010, Cate Blanchett et ses deux oscars de la meilleure actrice en 2005 et 2014, Anne Hathaway, aussi détentrice d’un oscar de la meilleure actrice en 2013, sans oublier ma favorite de la bande, la très grande Helena Bonham Carter ! Le reste de l’équipe ne passe pas non plus inaperçu, avec une Rihanna en hackeuse avec des dreadlocks très bien interprétée, Sarah Paulson, Mindy Kaling et Awkwafina (si vous savez comment ça se prononce, je suis preneuse !).

J’ai toujours aimé Bullock, quelque soit son rôle et le genre du film, et ce rôle de Debbie Ocean, sœur de Danny, ne m’a pas fait changer d’avis. Drôle, piquante et attachante, Sandra Bullock nous entraîne dans ce braquage tout en finesse, agrémenté d’une vengeance bien méritée.

À l’inverse, je n’ai jamais été une grande fan de Cate Blanchett, ses rôles ne me marquant pas plus que ça. Quelle révélation dans ce film ! Son style à la rockeuse de diamant, sa dégaine, sa façon de parler, son cynisme, … Tout m’a plu dans ce rôle et c’est vraiment incroyable d’arriver à apprécier une actrice dont on n’est pas particulièrement fan. Donc, merci à Cate Blanchett de m’avoir fait changer d’avis au moins une fois sur son rôle.

Une autre actrice qui a été assez incroyable dans son rôle, c’est Anne Hathaway. Lorsqu’on regarde le CV de la dame, on peut observer qu’elle a joué dans de très nombreux genres. Un de ses rôles phare vient de The devil wears Prada, la jeune assistante, gentille de Meryl Streep. Ici, c’est assez ironique de la trouver dans le rôle de la diva égocentrique, une véritable drama queen. Elle pousse le jeu à fond et le spectateur ne peut que se rendre compte qu’Hathaway s’amuse vraiment dans ce rôle. Même dans l’excès, elle est très bien dans ce rôle.

Enfin, je ne peux pas ne pas aborder le sujet Helena Bonham Carter ! Cette actrice est une extra-terrestre. Elle ne m’a jamais déçue dans n’importe lequel de ses rôles. C’est tout de même une actrice qui m’a fait adorer une psychopathe meurtrière – oui, je parle de Bellatrix Lestrange. Dans ce rôle de styliste complètement décalée, aucune autre n’aurait pu prendre sa place. Je ne suis peut-être pas objective, mais je ne me rappelle pas avoir jamais croisé une personne qui n’aimait pas cette actrice donc, je ne dois pas être trop dans l’erreur de jugement. Chacune de ses apparitions dans ce film m’a fait rire. Elle n’a qu’à apparaître et ses facies font le reste, alors quand elle a du temps de dialogue, c’est le pied !

Pour ne pas passer quinze ans sur le casting, on saluera le travail des autres membres de la bande, qu’elles soient attachantes, intelligentes, piquantes ou encore je m’en foutiste, elles ont vraiment réussi à attirer l’œil du spectateur sur elles dans leurs scènes.

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Un autre aspect vraiment bien de ce film, et dont peu de gens parlent lorsqu’ils discutent des films qu’ils aiment, c’est la musique, la bande originale, du film. On passe tout de même de Charles Aznavour à Nancy Sinatra en très peu de temps et ça rythme très bien les scènes qui s’enchaînent. Le reste des musiques n’est pas en reste. Le choix de la BO accompagne vraiment le film et nous plonge dans l’univers du braquage de sa conception à la séparation de l’équipe (qui, soit dit en passant, est une scène que j’ai particulièrement appréciée parce que personne ne parle mais un message passe quand même à l’écran !).

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On ne peut pas parler de ce film sans en faire une comparaison brève avec la trilogie de base. Bien qu’il existe des similitudes entre les deux récits, les différences sont suffisantes pour ne pas être constamment dans la comparaison des deux films. Alors oui, c’est l’histoire de la sœur de Danny Ocean, et le personnage de Blanchett est assez similaire à celui de Pitt, dans le rôle de l’amie proche, sarcastique, qui ne croit pas au projet à la base mais reste intéressée. La composition de l’équipe est plus petite que dans l’histoire de Soderbergh, mais les personnages ont des similitudes. Je vais me focaliser sur les deux grandes différences qu’on repère dans les films. La première n’est autre que le fait que Danny Ocean braque un casino pour voler le nouveau mec de sa femme, qu’il aime toujours. Alors qu’avec Debbie, le braquage a été mis au point de manière à pouvoir se venger de son ex. Personnellement, la vengeance m’a beaucoup plu, et les quelques scènes avec l’ancien compagnon de Debbie étaient assez drôles. La seconde différence réside dans la subtilité du braquage par rapport à celui du casino. Alors que dans Ocean’s Eleven, la sécurité et le directeur sont témoins du braquage, bien qu’il y ait un twist avec l’équipe du FBI, dans le film féminisé, le braquage n’est pas repéré avant qu’elles aient pu sortir incognito. Personne ne se rend compte de ce qu’il se passe.

Donc, bien qu’on puisse reprocher un trop grand désire de vouloir féminiser entièrement le film, dans un rejet de la masculinité (les hommes sont vraiment très secondaires dans cet opus), en réaction à toutes les actualités concernant le harcèlement sexuel du milieu cinématographique, le fait est que ce film permet aux spectateurs de se distraire et se détendre, et ça fait toujours du bien !

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Et puis, Helena Bonham Carter, les gars ! C’est toujours un plaisir de l’avoir sur nos écrans ! (Ok, promis, j’arrête de faire ma fangirl avec elle 😉) !

Et vous, qu’avez-vous à dire sur ce film ? N’hésitez pas à laisser un commentaire en bas de la page !

                                           Harmonie Maquinay

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