Gremlins

>> Campus du Solbosch ULB / Bât. A / Salle AZ1.101
>> 18h30 / Gratuit !
>> Jeudi,15/12/2016

Gremlins de Joe Dante  (1984)

Une ode à l’enfance, une histoire pour petits et grands : le retour du film de genre.

Gremlins est une œuvre difficile à classer, en revanche, lorsqu’il s’agit de la contextualiser, le film représente admirablement ce qu’ont été les années 80. Une source chaotique de création, d’entreprises improbables, d’inventions folles et d’envies foisonnantes, la décennie 80’ représente une forme de liberté de ton et d’expérimentation : comme si une pléiade d’adolescents surexcités avait mis un pied dans le cinéma, bousculant les codes, les genres, afin de se faire une place, montrer leur univers, raconter leur histoire et faire vivre une autre forme de cinéma. Bien des choses se sont passés dans les années 80, mais une chose persiste et définit ces années : une envie débordante de s’amuser, de rire, de s’émouvoir… De vivre. Steven Spielberg avait initialement demandé à Tim Burton de superviser le projet, avant de se diriger vers Joe Dante, alors réalisateur de films de séries B (section horreur).

Le pari de Spielberg est gagnant. Gremlins sort en 1984 et fait un carton au box-office, aux côtés de GhostBusters et d’un certain Indiana Jones et le Temple Maudit.

Une comédie familiale de Noël, sortie l’été et classée PG13 (interdit au moins de 13 ans) ; alors l’un des premiers films de l’époque à avoir récolté le « précieux » sésame délivré par La Motion Picture Association of America. C’est également l’un des rares à perpétuer l’art des Puppets (animation réel, avec des sortes de poupées fabriquées et animées mécaniquement) et à en comprendre le réel rôle, l’importance fondamentale. Gremlins est un film culte pour des générations, qui regorge de références, qui mélange les styles et les genres : un film qui veut faire rire, provoquer l’émotion, nous embarquer dans un univers riche, un imaginaire débordant, avec notamment ce petit Guizmo.

Qui n’a jamais entendu parler de cette petite créature ? Mi- peluche, mi-gnon ? Spielberg a dit que le personnage principal devait être Guizmo, celui auquel les gens s’attachent le plus, ont le plus d’empathie. Mais attention « ne l’exposez pas à la lumière, ne le mettez pas en contact de l’eau. Et surtout, ne le nourrissez jamais après minuit ».

Mais vous ! Oui, toi. Viens au cinéphage. Y’a pas de lumières, on est bien, y’a à manger et tout… Et les Gremlins à Noël, c’est un cadeau avant l’heure, une chose qu’on n’se refuse pas…

Ruben Mariage