« Films de Noël » de l’équipe !

C’est la période de Noël, des fêtes de fin d’année, de réunion familiale (ou non), etc. Pour cette occasion, les membres du Kinovore ont voulu vous faire partager le film auquel il pense quand on parle de Noël ! Voici donc un dossier écrit par toute l’équipe pour vos yeux… Les films que vous allez (re)découvrir ici font peut-être partie de votre liste de films associés à Noël, ou non, pour des raisons similaires ou non, … En attendant, profitez d’une petite pause en cette période d’étude, de congé, de fête, d’organisation pour découvrir un peu plus les membres de notre équipe…

Nous allons commencer par un film d’animation, quoi de mieux pour mettre de bonne humeur et nous faire retomber en enfance ? Il s’agit du film proposé par notre critique et assistante communication : Alexandra !

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Le film de mon enfance ET de Noël ? Anastasia. Long métrage d’animation réalisé par Don Bluth et Gary Goldman en 1997 (déjà ?! Ça ne nous rajeunit pas…), il a été réalisé par la société de production Fox Animation Studios (et non Disney, comme beaucoup ont tendance à le croire).

L’histoire est principalement centrée sur Anastasia, benjamine des Romanov qui furent les victimes sanglantes de la révolution en 1917. Si l’histoire est remplie d’anachronismes pour les adeptes de l’histoire, elle a cependant bercé l’enfance de nombreux jeunes adultes (et pas que… mes parents vous le confirmeront !). La jeune femme, voulant fuir les bolcheviques pour rejoindre sa grand-mère à Paris, perd connaissance alors qu’elle est à deux doigts de prendre le train. On découvre après une longue ellipse que la jeune femme n’a aucun souvenir de son enfance et, à ses 18 ans, elle décide de retourner à Saint-Pétersbourg.

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Anastasia ignore donc qu’elle est bien la duchesse qui a survécu. Les rumeurs enflent dans la ville. Dimitri et son acolyte Vladimir veulent élaborer une ruse pour gagner la prime offerte pour les retrouvailles entre Anastasia et sa grand-mère. C’est sans compter sur Raspoutine, le maléfique méchant, qui avait vendu, littéralement, son âme pour maudire la famille Romanov qui aurait dû périr sous les balles des révolutionnaires russes…

 

Étrangement, depuis ma plus tendre enfance, j’ai tout de suite été attirée par la Russie et cette dernière famille impériale maudite. Ce n’est que lorsque j’ai atteint une certaine maturité que j’ai commencé à faire des recherches, et à me rendre compte de certains anachronismes avec l’histoire racontée par la Fox. Mais malgré tout… eh bien, tous les ans, lorsque le « froid de décembre » arrive, je ne peux m’empêcher de me replonger dans cette animation et papillonner des yeux lorsque Dimitri fait son apparition à l’écran. Ne serait-ce pour les compositions musicales (principalement par Katia Markosy dans la version francophone. Étant donné que j’ai visionné au moins une centaine de fois ce film, il m’est incapable d’écouter les chansons en anglais !). Mais également pour le paysage enneigé de Saint-Pétersbourg ou bien les fêtes splendides à Paris. Sans parler des magnifiques robes d’Anastasia !

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Mais l’humour y est également au rendez-vous. (Petit spoiler). Si on se doute bien qu’Anastasia et Dimitri finiront ensemble, leurs petites piques incessantes me font toujours rire malgré les années qui sont passées. Et Bartok ! Ce dernier a d’ailleurs eu droit à son propre long métrage en 1999. La chauve-souris de Raspoutine lance des réflexions qui me font à chaque fois éclater de rire (« C’est toujours pareil, les barbus crient et les chauves sourient ! »).

En somme, un film animé que je prends plaisir à revisionner chaque année (surtout qu’il est sur Netflix !), mais également des chansons qui, comme tous les métrages animés, vous resteront en tête pendant tout le long de la soirée !

https://www.youtube.com/watch?v=kC8C0qIjgwo

Elle n’a pas tort, n’est-ce pas ? Les musiques des films d’animation restent toujours en tête ! Continuons avec un film relatant les aventures d’un héros de beaucoup d’enfants, adolescents, adultes et peut-être même de nos grands-parents : Batman ! Il s’agit de la critique de notre camarade Adrien, sur le film de Tim Burton, Batman : le défi.

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Trois ans après le premier Batman, sorti en 1989 et le succès phénoménal qui l’accompagna, il était impensable de ne pas avoir une nouvelle aventure du chevalier noir sur grand écran. Et cette fois, c’est durant la période de Noël que l’un des super-héros les plus connus affrontera ses ennemis.

Toujours dirigé par Tim Burton, cet opus place directement le ton avec son prologue : le soir de Noël, un couple bourgeois se débarrasse de leur nouveau-né difforme, le futur Penguin, jeté dans les égouts, afin de cacher le scandale au reste du monde. L’enfant grandira pour revenir une vingtaine d’années plus tard, prêt à assouvir sa vengeance sur un Gotham enneigé qui l’a rejeté. À cela s’ajoute un dirigeant d’entreprise véreux du nom de Max Shreck, et la mystérieuse Catwoman. Tous alliés afin de vaincre Batman en cette froide nuit du réveillon.

Tim Burton se réapproprie à nouveau Batman afin d’en faire un conte de Noël macabre, comme il l’avait déjà fait avec L’Etrange Noël de Monsieur Jack, qu’il avait produit. Que ce soit des explosifs dissimulés sous du papier cadeau ou un sapin géant qui servira d’arme du crime, Burton s’amuse à jouer des valeurs et des clichés de Noël.

D’un vénéneux baiser échangé entre Batman et Catwoman sous le gui à la réinterprétation des thèmes classiques de Noël par Danny Elfman, ce volet est la parfaite incarnation de l’esprit des fêtes. Le film est à la fois mélancolique, grotesque, spectaculaire et rassurant. Gotham est constamment sur le point de sombrer dans la folie, que cela soit dû à l’amertume et la cupidité des ennemis, ou à cause de la bêtise de ses propres habitants, trop focalisés sur la superficialité des festivités pour percevoir la vraie menace qui pèse sur eux.

Le scénario n’est pas une simple lutte de Batman contre une bande de méchants, il met en valeur la part d’humanité, aussi infime soit-elle, de chaque personnage : de cette Catwoman, se débattant avec son funeste destin, aux derniers moments poignants de ce Penguin, que la société a rejeté et malmené, ainsi que la semi-rédemption de Max Shreck, prêt à se sacrifier à la place de son fils. Les personnages se battent avec leurs propres démons et leur envie d’appartenir à ce monde, qui jamais ne les accepte.

Quant à Batman, il apparait plus comme un spectateur de cette tragédie que comme un véritable acteur. Cependant, il continu à braver chaque épreuve, apportant la paix et la tranquillité sur les habitants de la ville en cette nuit de Noël. Un samaritain masqué qui lutte contre les sombres desseins de ses ennemis. Au fond, n’est-ce pas l’idée de Noël ? Continuer à apporter un peu de réconfort et de paix, sans attendre quelque chose en retour ?

Batman le défi est donc le film de Noël du Chevalier Noir, nous apportant un peu de réconfort en ces froides nuits de décembre. Et comme le dit très justement Bruce Wayne à la fin du film, je dirais juste : « Joyeux Noël aux hommes de bonne volonté. Et aux femmes ».

https://www.youtube.com/watch?v=SU8QKdCk6VY

Qui l’aurait cru ? Un Batman comme film de Noël ? Mais, à la lecture de ce passage, n’est-ce pas crédible ? Merci à Adrien d’avoir partagé son avis sur la question.

Tant que nous sommes chez Tim Burton, nous allons enchaîner avec l’article d’Emily qui reprend un des plus grands classiques de ce réalisateur que nous ne présentons plus : Edward aux mains d’argent…

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Mon « must see » de Noël : Edward Scissorhands, entre conte de fées et récit fantastique…

Un soir de décembre enneigé, une petite fille réclame une histoire à sa grand-mère avant de s’endormir, une histoire sur l’origine de la neige. De bonne grâce, elle s’exécute et raconte : il était une fois un jeune homme qui s’appelait Edward ; vivant dans un grand château au sommet d’une colline, il avait des ciseaux à la place des mains…

La suite, beaucoup d’entre vous la connaissent, ce film est un des premiers pas du célèbre Tim Burton en tant que réalisateur, à l’époque fraichement libéré du joug de Disney, et déjà connu grâce à Beetlejuice et Batman.

Mon amour pour « Edward » tient d’abord au fait que je l’associe aux vieux cinémas de quartier de ma ville de province et à leurs effluves de pop-corn dès qu’on en franchissait les portes : à l’époque de sa sortie, j’étais alors haute comme trois pommes, et ma mère, ma sœur et moi feuilletions tous les mercredis le journal local à la recherche des horaires des films en salle. Celui-là m’a attirée tout de suite, alliant à mon sens magie, mystère et fantastique, et reste un de mes meilleurs souvenirs de sortie familiale entre filles. Evidemment, à l’époque, je ne pouvais qu’entrapercevoir l’importance des thèmes abordés, mais le tout me semblait féérique : le château forteresse inquiétant, la musique enchanteresse (de Danny Elfmann), sans oublier la romance entre les jeunes et beaux Johnny Depp (qui débuta là une collaboration épique avec Burton) et Winona Ryder, incarnant des personnages aux faux airs du conte de la « Belle et la Bête ».

Le moment qui m’a le plus marquée, et qui a contribué à cette assimilation avec la période de Noël est, sans surprise, cette fameuse scène de l’héroïne dansant sous la neige face à une immense sculpture de glace.

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Au fil des années et des multiples visionnages, j’ai vraiment pu apprécier les éléments qui font le génie de son réalisateur. Le graphisme, évidemment, sa marque de fabrique, avec son château, sorte de jumeau diabolique du château de princesse classique, vide à part ses quelques machines aux engrenages ferreux créées par un vieil inventeur original et son escalier principal, sorte de « Stairway to Hell ».

Tel Corneille et son « obscure clarté », Tim Burton associe sans cesse des éléments contradictoires :  ce personnage vêtu de noir est aussi à l’origine de la blancheur la plus pure, celle de la neige ; Edward, personnage naïf et bon, vit dans un lieu réputé hanté, et quand il accèdera enfin à la vie et la lumière, ce sera pour rencontrer une société remplie pour majorité d’êtres humains stupides, vénaux et intolérants, qui tenteront de le corrompre puis, à défaut d’y parvenir, de l’exclure.

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Pour moi, en résumé, c’est une jolie fable sur la condition humaine et un hymne à la tolérance sous les traits d’un conte de fées fantastique, à voir et à revoir, au chaud dans le canapé du salon autour d’une bonne tasse de thé/chocolat chaud (je ne m’en suis d’ailleurs pas privée hier quand je l’ai revu avant de rédiger cet article).

Dans le même esprit je vous souhaite à tous de joyeuses fêtes, que j’espère enneigées, profitez bien de vos proches et ayez une pensée pour les moins chanceux 😉.

https://www.youtube.com/watch?v=eWpUfSbEv0M

Le Kinovore ne peut que vous conseiller ce film si vous ne l’avez jamais vu, c’est un classique et on ne peut que comprendre pourquoi Emily l’a choisi pour représenter son film de Noël…

Tant que nous sommes dans du fantastique et de l’irréel, autant enchaîné avec le choix, peut-être improbable, de Céline…

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Lorsqu’il est question de films de Noël, Gremlins s’impose directement à mon esprit.

Les Gremlins sont des petites créatures affamées et sanguinaires issues de la reproduction des Mogwai, leur équivalent tout mignon et tout gentil. Cette chaîne de reproduction dépend de l’infraction d’une série de règles faciles à retenir, mais aussi à oublier.

Tout commence donc par un cadeau de Noël : un petit Mogwai, Guizmo, sort d’une boite en carton, rempli d’intentions positives. Hélas, les consignes de sécurité sont rapidement enfreintes, ce qui a pour conséquence d’entraîner une invasion alarmante de méchantes bébêtes qui commencent rapidement à attaquer Guizmo et tous les habitants de la ville. Kingston Falls devient alors le théâtre d’incidents aussi cocasses que mortels. On y voit les pauvres habitants se défendre vaille que vaille autour de guirlandes clignotantes tandis que des petits monstres émergent des sapins de Noël. Jouissif !

https://www.youtube.com/watch?v=QJwYQt8dHi4

Bref mais direct ! Merci à Céline d’avoir partagé quel était son film de Noël… Peut-être improbable pour certains, se peut-il que pour d’autres d’entre vous, ce film soit aussi une référence pour un film de Noël ?

Passons maintenant à Audrey, qui va vous présenter un film que tout enfant a vu (du moins on l’espère, si non, rattrapez votre jeunesse et passer un excellent moment dans votre divan ou lit !). Il s’agit bien sûr du célèbre Maman j’ai raté l’avion !

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La fête de Noël est une fête ancrée dans la tradition : la famille réunie autour du sapin, la dinde dans le four, la messe de Noël. Chaque famille à son petit rituel.

Aussi longtemps que je m’en souvienne, nous avons toujours fêté le réveillon de noël à nous quatre : mon père, ma mère, mon frère et moi. Mes parents ont toujours mis les petits plats dans les grands quand il s’agit des fêtes, ce qui veut dire que le repas complet durait souvent passé minuit. Je me souviens des innombrables fois où la télé était allumée en « background » avec un bon classique de Noël qui y passait, que nous regardions ensemble en attendant que la dinde soit cuite.

L’année dernière nous avons passé notre premier réveillon dans notre propre petit chez nous avec mon compagnon, et nous avons tout de suite eu la même idée de film de Noël pour nous mettre dans l’ambiance : Home Alone (également connu pour les francophones sous le nom de Maman j’ai raté l’avion). J’ai beau réfléchir, je peux bien penser à une liste interminable de films de Noël à mettre le réveillon ou jour de Noël, celui-ci reste pour moi incontournable.

On se doute bien que Home Alone n’est pas un chef d’œuvre du cinéma, mais personnellement ce n’est pas ce que j’attends d’un film de Noël.  Alors pourquoi est-il le classique de Noël à voir, si pas chaque année, au moins une fois dans sa vie ?

  • On est sûre de passer un bon moment

Home Alone, c’est l’histoire de Kevin (Macaulay Culkin), cadet de la famille nombreuse McCallister. Il ne se sent pas à sa place entre ses frères et sœurs qui ne sont pas franchement sympathiques avec lui, ses parents sont toujours trop débordés. La veille d’un voyage de famille pour Paris pour y passer les fêtes de Noël, Kevin est grondé à la suite d’une dispute avec son frère. Sous le coup de la colère, Kevin souhaite plus que tout que sa famille disparaisse. Le lendemain matin, les réveils n’ayant pas sonné, la famille McCallister part en catastrophe de peur de rater l’avion pour Paris. Une fois à bord la maman (Catherine O’Hara) se rend compte qu’ils ont oublié Kevin. Kevin est aux anges d’avoir la maison à lui tout seul, jusqu’à ce que deux voleurs (Joe Pesci & Daniel Stern) essayent de cambrioler sa maison.

Home Alone est une comédie. On n’est pas là pour pleurer. C’est un film en toute simplicité. C’est du slapstick par moment, c’est des gags d’enfant tout bêtes mais s’en est néanmoins une recette qui marche. Qui n’a jamais envié Kevin et voulu, enfant, profiter d’être seul-e à la maison pour se goinfrer de saloperies et truffer sa maison de pièges ?

  • La magie de Noël

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Ce film est l’incarnation de l’esprit de Noël. C’est tout d’abord rempli de musiques qui mettent dans l’ambiance des fêtes et de décorations de Noël à l’américaine, comme on les aime. Mais, c’est du sentimental aussi. L’histoire du vieux voisin Marley de Kevin, la relation mère fils entre Kevin et sa maman. Home Alone souligne l’importance de la famille, être bon avec son prochain, ne pas se fier aux apparences ou aux préjugés, donner. Ce sont des leçons de vie très simple et clichés peut-être, mais c’est en film de Noël et la simplicité marche et est un des atouts du film.

  • Les acteurs

Macaulay Culkin avait 10 ans quand il interpréta le rôle du petit Kevin et c’est le rôle grâce auquel il a percé.  Son rôle en tant que Kevin McAllister lui valut une nomination pour les Golden Globe, un American Comedy Award et un Young Artist Award. C’est encore aujourd’hui le rôle dont tout le monde se souvient. Ce petit bonhomme de dix ans joue, et qui plus est, joue bien. Après les deux Home Alone, il a également joué dans entre autres My Girl (1991), The Good Son (1992) et Richie Rich (1994). En 1994, il a cependant arrêté sa carrière pour revenir à l’écran en 2003.

À côté de la performance de Macaulay Culkin, le jeu d’acteurs de Joe Pesci et Daniel Stern sont naturellement à noter, ils incarnent les ultimes méchants avec des répliques et scènes inoubliables et hilarantes. Cependant, les performances qui me touchent aujourd’hui encore sont celles de Roberts Blossom dans le rôle de Old Man Marley, le voisin de Kevin dont l’histoire pourrait être le sujet d’un film en soit, et la performance de Catherine O’Hara très touchante dans le rôle de la maman de Kevin.

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  • Le réalisateur

Home Alone est un film de John Hughes. C’est une valeur sûre, il est le réalisateur qui a, si pas produit, écrit la plupart des films cultes qui ont bercé notre enfance et adolescence : The Breakfast Club (1985), Beethoven (1992), le remake de Miracle on 34th Street (1994), Baby’s Day Out (1994), mieux connu sans doute pour certains sous le titre Bébé part en vadrouille,  ou encore Les 101 Dalmatiens (1996), Flubber (1997) ou Maid in Manhattan, avec Jennifer Lopez, pour en nommer que quelques-uns. Son nom dans la fiche technique d’un film est la garantie d’un feel good movie rempli de magie.

  • La musique

Comme je le mentionnais déjà plus haut, le film est, naturellement comme chaque film de Noël digne de ce nom, rempli de chansons de Noël bien connues, mais c’est la musique écrite pour le film, composé par John Williams qui reste inoubliable. John Williams compose principalement des musiques de film, parmi ses œuvres les plus connues, on peut retrouver la musique des Star Wars, Indiana Jones et E.T.

Dans Home Alone, c’est le morceau Somewhere in my Memory qui berce les scènes les plus émouvantes du film. Le morceau fut nominé pour un Academy Award et un Grammy Award. Une fois en tête vous ne risquerez pas de l’oublier.

  • Il y a un deuxième volet

Deux ans après la sortie du premier, sorti Home Alone : Lost in New York, qui est, à mon humble avis, aussi marrant et agréable à regarder que le premier. (Il y a même une apparence de Donald Trump comme beaucoup l’auront remarqué.) Se faire une soirée à enfiler les deux de suite est un bon plan, néanmoins, je ne vous conseille pas les volets suivants qui manquent nettement de budget et dont le scénario sent le réchauffé.

  • Les phrases culte

Ce film est rempli de scènes et phrases cultes, mais il vous faudra le voir pour comprendre de quoi je parle, et là je n’ai qu’une chose à ajouter,

« Merry Christmas, you filthy animal, and a Happy New Year ».

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Quelle belle tradition n’est-ce pas ? Merci Audrey pour ce superbe article ! Elle vous invite d’ailleurs à visionner la vidéo ci-dessous. En effet, l’acteur vient de faire une reprise parodique de ce film pour Google Assistant.

https://www.youtube.com/watch?v=-lfHXKbsMLE&feature=youtu.be&fbclid=IwAR3jvKpFY01gk_nxvdLseCofjQFKYdphZjEgEbDnemWAvOvmx4Olnk-mmXI

Restons dans les affaires de famille avec le film suivant ! Notre chère Vita est l’auteure de cette partie et cous explique pourquoi le film Family Man tient une place si importante à ses yeux…

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Family Man, réalisé par Brett Ratner, est l’un des premiers films où j’ai compris, petite fille, que le cinéma permettait de remonter le passé et de recréer une histoire.

Le film, sorti en 2000, raconte l’histoire de Jack, qui décide de privilégier sa carrière de courtier, et qui quitte sa petite amie, Kate, en lui promettant de revenir. Treize ans plus tard, on retrouve le personnage de Jack à Wall Street, satisfait et heureux de sa vie et du chemin parcouru. Kate ne fait plus partie de sa vie.

C’est un soir de Noël que l’histoire prend cette tournure intéressante qui m’avait fascinée : Jack assiste à un braquage dans une épicerie, et il décide d’intervenir. Il passe un marché avec le braqueur, qui est un personnage qui m’avait assez marquée, surtout lorsqu’on comprend la morale du film. Le braqueur parle à Jack et lui dit quelque chose que personne ne comprend. Le lendemain, Jack se réveille dans une maison inconnue, père de deux enfants et marié à Kate.

Bien sûr, au début Jack ne comprend rien à ce qui se passe, et il veut récupérer sa vie. Il passe les premiers instants de cette nouvelle vie à essayer de fuir et de se raisonner, de chercher une raison rationnelle à ce qui lui arrive. Petit à petit, il se fait à cette nouvelle vie. La période de Noël illustre le rapprochement entre cet homme et ce qu’il aurait pu vivre, s’il avait tenu sa promesse.

Jack se fait à son nouveau travail et s’attache à cette vie. C’est précisément lorsqu’il s’y attache que les choses se compliquent, puisque Jack retrouve sa vraie vie, loin des filles, et loin de Kate.

Dans mon esprit de petite fille, Family Man, c’était un film révélation, et je trouvais l’idée qu’un ange (parce que c’était comme ça que je l’interprétais) qui offre la possibilité à un homme d’apercevoir la vie qu’il aurait pu avoir, était une des plus belles idées du cinéma.

Aujourd’hui, quand je regarde le film, je le regarde avec un regard plus adulte, mais ma première impression et mes premières émotions sont toujours là.

A la fin du film, je pensais que l’histoire se terminait mal. C’est ma mère qui m’a expliqué que l’expérience de Jack était une seconde chance.

Family Man est un film léger, mais sans l’être. Il aborde des questions sérieuses, comme l’engagement et l’envie de faire carrière, et il parle du questionnement et des doutes avec un humour attachant. Le film m’a vu solennellement promettre d’envisager toutes les possibilités avant de prendre une grande décision. La morale, celle de ne pas écarter les autres chemins, et de suivre uniquement celui que l’on s’est choisi, résonnait fort dans mes oreilles de petite fille.

Nicolas Cage, qui interprète Jack, est l’un de mes acteurs préférés, juste à cause de ce rôle et de la place que garde ce film depuis que je l’ai vu un soir de décembre, avec ma maman.

https://www.youtube.com/watch?v=AT2u7bNWzYA

C’est maintenant à Nicolas de vous parler de son film de Noël, Un noël pour l’éternité de Catherine Cyran.

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Décembre arrive, et avec lui, comme chaque hiver, sa guirlande de téléfilms de Noël qui viennent inonder les plages horaires de TF1 l’après-midi. Enfant, c’est avec ces histoires dégoulinantes de sucre d’orge et leur happy-ends enneigés que j’attendais les fêtes : pantoufles au coin du feu et ambiance soupe à l’oignon ! Si l’intrigue d’Un Noël pour l’éternité est des plus conventionnelles, ce film m’a tout particulièrement marqué car, grand zappeur du dimanche, je tombais systématiquement dessus chaque année, sans jamais rater une occasion de le redécouvrir. On y suit Kévin, un grand enfant de 30 ans, qui passe le pire Noël de sa vie auprès de son fils, son ex-femme, le nouveau fiancé de celle-ci et son ancienne belle-famille. Un vrai cauchemar … surtout quand la magie de Noël s’en mêle : cette journée pourrie va se répéter sans cesse, enfermant Kévin dans une boucle temporelle dont on ne peut sortir qu’avec le « Véritable Esprit de Noël ».

https://www.youtube.com/watch?v=CRIOE5TaqgA

Merci pour cette touche de douceur humoristique Nicolas ! On peut voir que les références varient et nous espérons que vous vous retrouverez dans un des passages de ce dossier !

Intéressant, maintenant, de passer à un film choisi par deux de nos rédactrices ! Voyons voir les raisons de chacune derrière ce choix ! Le film en question n’est autre que Love Actually. Il s’agit d’un film très connu, et ce, même si vous ne l’avez pas vu, comme c’est le cas de notre rédactrice en chef, Harmonie (si ça vous choque vous aussi, pointez-la du doigt et on crie Shame, shame, shame !).

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La première à nous présenter ce film n’est autre que Laure…

All I Want For Christmas is… Love Actually !

Sans espoir ou ordre du jour, juste parce que c’est Noël (et qu’à Noël, on dit la vérité), le film à voir avec ceux qu’on aime (et une bonne tasse de chocolat chaud !) est bien sûr Love Actually.

Ce film réunit les cœurs, redonne de la joie, même dans les moments les plus difficiles parce que simplement, en tant que spectateur, l’on peut se raccrocher à l’une ou l’autre histoire que ce long-métrage nous présente.

Comme le dit si bien le Premier ministre David dès le début du film, l’amour, est en réalité partout. L’amour n’est pas seulement destiné à une relation amoureuse. C’est un sentiment beaucoup plus large que chacun d’entre nous a pu éprouver depuis sa plus tendre enfance.

Il redonne le sourire en voyant Hugh Grant « danser » sur « Jump » des Pointer Sisters, il nous montre des rencontres pour le moins originales, il nous accroche à l’écran lors de la déclaration de Colin Firth en portugais, il nous enseigne qu’il faut toujours se protéger lors de rapports sexuels même en voyage, il nous rappelle nos amours d’enfance, il nous donne de l’espoir, et ce, malgré les amours impossibles et la dure vie de famille.

Cependant, qui n’a pas pensé à ce film à Noël en entendant en boucle la chanson de Mariah Carey : « All I want for Christmas is you » ? Parce que c’est cela le plus important à Noël : ce n’est pas de recevoir le plus gros cadeau, ni même d’avoir une dinde pour le repas ou une bûche de Noël pour le dessert, mais bien d’être ensemble, heureux et de partager ce moment de fête qu’importe ce que vous traversez dans la vie.

Alors, je finirai en vous citant ce que Billy Mack dit à son manager Joe : « J’ai réalisé que Noël est le moment d’être avec les personnes qu’on aime. (…). Et autant qu’il me peine à te le dire, il se peut… que la personne que j’aime… est, en fait… toi ».

Voici un avis, à vous de découvrir un avis différent, celui de Zoé…

Love Actually – « Le supplice de l’amour » et le Noël oublié

Love Actually nous met au supplice de l’amour en nous faisant regarder neuf histoires d’amour dans lesquelles il est difficile de trouver un sens et où la magie de Noël trouve difficilement sa place.

Love Actually est une comédie romantique qui raconte l’histoire de plusieurs protagonistes qui vont trouver l’amour sous différentes formes durant la période de Noël.

Ce film est considéré comme un incontournable des films de Noël, alors que Noël n’en est qu’un thème sous-jacent ; en effet, le film se concentre bien plus sur les histoires d’amour et celles-ci auraient pu très bien se dérouler hors la période de Noël.

En plus de ne pas nous transporter dans la féérie de Noël, Love Actually est tout autant incapable de nous porter dans ces histoires d’amour qui sont pour la plupart sans profondeur.

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Neuf couples se forment en 2h15 de film alors qu’il est déjà parfois ardu de raconter une seule et unique belle romance dans le même laps de temps. Il résulte de ce choix des personnages bâclés, auxquels le spectateur est incapable de s’attacher, et des histoires d’amour sans saveur.

C’est d’autant plus dommage lorsque l’on voit le casting de choc de ce film ; Alan Rickman, Hugh Grant, Keira Knightley, Liam Neeson, Emma Thompson, Andrew Lincoln,…

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Malgré le thème de Noël passant à la trappe et la romance bâclée, Love Actually réussit étonnamment bien son côté comédie et arrive à nous faire rire (ou du moins sourire) par l’absurdité des situations qui arrivent aux personnages (merci Rowan Atkinson alias Mr Bean) et par certains dialogues assez bien écrits ! (Mention spéciale pour les discussions entre Samuel (Thomas Sangster) et son beau-père Daniel (Liam Neeson)).

D’ailleurs, la palme de la meilleure histoire d’amour de ce film revient justement à Samuel, 11 ans et déjà blasé du « supplice de l’amour ».

Love Actually est un film simple qui se regarde sans avoir besoin de réfléchir et qui plaira aux personnes ayant besoin de se vider l’esprit, mais il ne conviendra pas aux personnes ayant envie d’un film avec une histoire plus solide et des personnages qui tiennent la route. En bref, Love Actually est un mauvais film de Noël, mais une bonne comédie.

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https://www.youtube.com/watch?v=sEq2HJS6Wms

Parce qu’après tout, tous les films ne peuvent pas plaire à tout le monde… Merci à Zoé d’avoir partagé son avis honnête sur ce film ! Et vous, chers lecteurs, où vous situez-vous entre ces deux critiques ?

Pour finir ce dossier, nous allons vous présenter deux films qui seront surement improbables aux yeux d’une grande partie d’entre vous, en tant que film de Noël, mais bon, chacun ses goûts !

Nous allons commencer par l’article de notre chargée de communication, Laurie, et son film de Noël : Dirty Dancing !

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Quand j’étais petite, ma sœur s’est mise en tête de m’initier aux classiques films de danse. Il y a eu Fame, Step up, Steppin’ mais mes préférés ont été les plus vieux : Saturday Night Fever, Grease mais surtout… Dirty Dancing. Ma sœur et moi avons décidé d’en faire une tradition : regarder Dirty Dancing tous les ans. Et bien sûr, quelle meilleure période que celle de Noël pour se vautrer dans le canapé et regarder des films ?

Alors voilà, quand on me dit “film de Noël”, le premier auquel je pense c’est Dirty Dancing. Oui oui, je sais ce n’est pas un film de Noël. L’histoire se passe en plein été, au club de vacances, maillots de bain et danse à toutes les sauces. Mais c’est une histoire d’amour classique du cinéma dont la musique nous ramène en arrière et crée une ambiance qui n’est pas incompatible avec la magie de Noël.

Nous avons donc décidé, ma sœur et moi, d’en faire notre “Bible” : des grands principes de vie, un grand amour, de l’humour, de la rébellion. La recette du succès ! A revoir tous les ans pour ne rien oublier.

Vous avez tiqué sur “des grands principes de vie” ? Mais après tout, oui. “On ne laisse pas bébé dans un coin” n’est-il pas un principe que tout le monde peut appliquer dans sa vie quotidienne ? N’avez-vous jamais ressenti ça quand votre moitié vous emmène à une soirée avec ses potes et oublie presque votre présence ?

Finalement Dirty Dancing, c’est quoi ? En voici la recette :

Les ingrédients :

  • Bébé, l’héroïne ingénue (Jennifer Grey)
  • Johnny, le beau gosse (Patrick Swayze)
  • Jake Houseman, le père trop contrôlant (Jerry Orbach)
  • Penny, la fille trop parfaite pour être vraie (Cynthia Rodes)
  • Lisa, la sœur jolie mais naïve (Jane Brucker)
  • Robbie, le conn**d de service (Max Cantor)

La préparation :

  • Commencez par une scène qui montre le talent et la beauté de Johnny et Penny. Le but est de mettre en place une séduction certaines entre les personnages et le spectateur.
  • Organisez ensuite une rencontre entre votre héroïne ingénue et le beau gosse du film. Celui-ci doit avoir l’air inaccessible, rebelle, tout le contraire de notre Bébé.
  • Faites évoluer votre personnage principal : Bébé passe de la petite fille à son papa à une jeune femme qui s’affirme, qui fréquente le bad boy du coin. Son père reste le papa trop inquiet voire contrôlant.
  • Installez une Side Story trépidante qui empêche le spectateur de se lasser de l’histoire principale : une Penny malade, victime de Robbie et d’une grossesse non-désirée, sauvée par le papa qui remonte dans notre estime. Une Side Story qui empêchera Lisa de tomber dans le panneau.
  • Organisez un final grandiose où tout s’arrange et où tout le monde finit heureux.
  • Finalement, saupoudrez le tout d’une réplique culte, de hits musicaux et de chorégraphies inoubliables.

Et vous l’avez ! Un film de danse unique (plus ou moins), une histoire d’amour touchante, un personnage principal qui évolue et un héros qu’on ne se lasse pas de regarder…

https://www.youtube.com/watch?v=A0jD-Q1bCDo

Alors ? Ne pouvez-vous pas croire en la possibilité que Dirty Dancing puisse être une référence chaque Noël pour plusieurs personnes ? Laurie a été plutôt convaincante pourtant, non ?

Passons maintenant au dernier film de cet article, rédigé par notre rédactrice en chef, Harmonie ! Elle a choisi un film qui fait débat dans de nombreuses familles, nombreux groupes d’amis… En effet, le film d’Harmonie n’est autre que le premier volet de la saga Die Hard, Piège de cristal.

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Oui, oui, comme l’a dit Oliver Queen (The Arrow), ce film est un film de Noël ! Après tout, vous avez : une fête de noël, des bonnets de Père Noël, des décorations, un sapin, du champagne, des musiques. Donc, c’est un film de Noël !

Après, vous avez aussi, John McKlane interprété par un excellent et hilarant Bruce Willis, des preneurs d’otages armés jusqu’aux dents, guidés par le tristement disparu Alan Rickman (Always !!), un très grand monsieur, et des scènes de fusillades, bagarres, cadavre jeté par la fenêtre et un protagoniste qui doit forcément être pieds nus dans ce film !

Ça reste quand même un film de Noël 😀

Si j’aime ce film, c’est principalement pour tout ce qu’il n’y a pas dans les films de noël à la base : trop de romance, trop de magie, trop de gnangnan, trop d’esprit de noël, etc. Je ne suis pas une fan des comédies romantiques, des histoires d’amour grandioses, ce n’est donc pas surprenant que je ne sois pas une fan des films de noël classiques, non ? Ça ne veut pas dire que je ne m’installe pas de temps en temps avec un bon chocolat chaud, dans une couverture de fourrure dans mon divan, un après-midi, pour regarder un film de noël passant à la télé ! C’est juste que je préfère l’humour de John McKlane, la musique, et l’ambiance de Die Hard !

Il s’agit d’une des deux sagas que je regarde chaque année, l’autre étant celle de Lethal Weapon (« L’arme fatale »), dont le premier film se passe aussi à noël, coïncidence ?

https://www.youtube.com/watch?v=XDg9AkYRWCc

Alors, convaincu-e ? Die Hard est-il un film de Noël ou non ?

Les derniers membres de l’équipe n’ont malheureusement pas eu l’opportunité à ce dossier et nous nous arrêtons donc ici !

A vous de nous dire quel est le film auquel vous pensez lorsqu’on parle de « films de Noël » ? Etes-vous d’accord ou non avec certains films cités dans ce dossier ? N’hésitez pas à nous laisser votre avis en commentaire !

L’équipe du Kinovore !

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