Maze Runner: The Death Cure | Suite et fin du Labyrinthe

Après deux épisodes d’une énième dystopie dans la lignée des Hunger Games et Divergent, The Maze Runner aborde la dernière ligne droite de son histoire. Les deux premiers volets, sans être incroyablement marquants, étaient tout de même surprenants par leur ambition, n’hésitant pas à se démarquer des autres séries « young adult » en développant notamment une réelle violence et en n’hésitant pas à briser les codes récurrents de ce type de production. The Death Cure s’inscrit parfaitement dans la continuité de ses prédécesseurs et clôt avec panache l’une des meilleures dystopies de ces dernières années.

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On retrouve donc Thomas et sa bande, prêts à remplir leur dernière mission, et non des moindres : s’infiltrer dans la Dernière Ville, contrôlée par les grands « méchants » de W.I.C.K.E.D., pour enfin trouver les réponses aux questions soulevées dans les deux premiers opus. Malgré la (trop) grande prévisibilité du scénario, certains éléments ont le mérite de créer un petit effet de surprise bien sympathique. Le scénario est habilement ficelé, intelligemment construit et plutôt solide, malgré l’utilisation de quelques deus ex machina et la réussite plutôt incongrue de certaines missions suicides.

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Les personnages sont, dans l’ensemble, plutôt bien amenés. Dylan O’Brien incarne avec talent un héros troublé qui, malgré toutes les épreuves déjà endurées, ne se rend pas encore bien compte du poids qui pèse sur ses frêles épaules. Ses compagnons de route, en dépit de leur capacité à être très vite oubliés (certains noms m’échappent déjà…), mettent adroitement en valeur la quête du protagoniste principal. Et qu’il est plaisant de retrouver le sourire machiavélique d’Aidan Gillen, qui avait sans doute manqué à bon nombre de spectateurs depuis la dernière saison de Game of Thrones !

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On regrettera tout de même le peu de présence à l’écran de certains protagonistes importants du deuxième épisode, et les mauvais traitements infligés aux lignes narratives de certains personnages secondaires, qui n’ont apparemment pas eu les faveurs du scénariste T.S. Nowlin.

Enfin, les fans du livre de James Dashner risquent d’être quelque peu déçus par l’adaptation cinématographique de Wes Ball. En effet, les variations entre les deux œuvres sont nombreuses, surtout dans ce dernier opus. Mais il est également possible qu’ils soient agréablement surpris, puisqu’en se détachant de son support de base, ce dernier film réussit à rendre certaines situations dramatiques bien plus intenses que dans le livre, injectant de ce fait un dynamisme plus prenant dans le récit.

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Certes, Maze Runner: The Death Cure est parfois trop prévisible. Certes, il en fait parfois trop (ou trop peu). Certes, il s’agit d’un blockbuster hollywoodien bourré d’actions plus incroyables les unes que les autres. Mais après tout, le spectateur avisé sait à quoi s’attendre. Si l’on aime le genre, The Death Cure reste un film d’action dystopique très plaisant. Vous vous ennuyez entre deux épisodes de The Walking Dead et n’avez pas encore vu cette trilogie ? Vous savez ce qu’il vous reste à faire…

 

Julien Brasseur

 

 

Maze Runner: The Death Cure – Actuellement au cinéma

Réalisation : Wes Ball
Scénario :  T.S. Nowlin, d’après le livre de James Dashner
Avec : Dylan O’Brien, Kaya Scodelario, Thomas Brodie-Sangster, Ki Hong Lee, Rosa Salazar, Aidan Gillen, Giancarlo Esposito, etc.
Genre : Action / Science-fiction
Date de sortie : 17 janvier 2018

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