David W. Griffith : institutionnalisation du langage cinématographique | analyse

The Adventures of Dollie est, en 1908, le premier film réalisé par David Wark Griffith. Le premier d’une longue série de films qui permit au mode de représentation cinématographique de s’institutionnaliser à travers un langage cinématographique propre au médium. Continuer de lire David W. Griffith : institutionnalisation du langage cinématographique | analyse

Représentation de la Shoah : dépassement du modèle (Partie 2)

Représentation de la Shoah : dépassement du modèle (Partie 2) Etude de cas : « Plus tard tu comprendras » d’Amos Gitai (2009) [1] – Une voie médiane Plus tard tu comprendras est un téléfilm d’Amos Gitai réalisé en 2009. À mon sens, il apporte une solution médiane aux deux écoles de la représentation de la Shoah à l’écran. Ni orthodoxe, ni complètement iconodoule, Gitai a réalisé un film qui n’est « pas vraiment un film « sur » la Shoah mais plutôt sur ses traces dans le présent et sur la façon dont cette histoire se transmet (ou pas) au plan … Continuer de lire Représentation de la Shoah : dépassement du modèle (Partie 2)

Représentation de la Shoah : la querelle des images (Partie 1)

La représentation de la Shoah : la querelle des images (Partie 1) [1] – Des limites de la représentation au cinéma à la question du genre Il existe des alternatives, dans la fiction, qui peuvent mettre sur pied des récits traitant du douloureux sujet qu’est la Shoah. Autant d’encre que de sang a coulé pour critiquer, encenser, descendre, humilier, mépriser ou faire la défense de films sur le sujet. Et pour cause, le fossé séparant les reconstitutions historiques – dont Steven Spielberg avec La liste de Schindler (1993) est le cas d’école – des tentatives iconoclastes de Claude Lanzmann ou Arnaud des Pallières, … Continuer de lire Représentation de la Shoah : la querelle des images (Partie 1)

There’s something about freaks (analyse)

Stuck on you de Peter & Bobby Farrelly. « Trick or treat ! », des enfants célèbrent Halloween dans un quartier chic américain. Quand il ouvre la porte, le visage de l’homme se décompose. Des monstres ! Non, ce ne sont pas les costumes des enfants qui le rendent bouche bée, mais plutôt la présence sur le pas de sa porte de deux frères siamois. La globalité des films des frères Farrelly traite de l’anormalité. Toujours dans une optique d’opposer leurs personnages à la normalité de la société, ils déclinent les figures du paria contemporain, de l’« anormal». Dans leur … Continuer de lire There’s something about freaks (analyse)